
Libourne, le 04/03/2024. Le fonds de dotation initié par Ceva Santé Animale (Ceva), pour financer des projets de recherche ciblant la santé des animaux sauvages fête son premier anniversaire. Au cours de sa première année d’existence, le Ceva Wildlife Research Fund a d’ores et déjà contribué au financement de 5 projets sur le terrain pour préserver la santé d’espèces animales sauvages menacées.
Un fonds de dotation unique pour assurer la protection des animaux sauvages
Préserver la santé des animaux sauvages n’est pas une activité économique viable, ce qui en fait un champ de la santé animale encore trop peu investi. Le Ceva Wildlife Research Fund apporte une réponse concrète aux menaces qui pèsent sur de nombreuses espèces sauvages.
L’action du fonds de dotation repose sur 3 grandes missions : préserver la biodiversité, lutter contre les maladies zoonotiques qui naissent majoritairement au sein de ces espèces et fluidifier les interactions entre la faune sauvage, les animaux d’élevages et les humains en préservant les grands équilibres de notre planète.
Protéger les fous de Bassan décimés par l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) aux côtés du CNRS
Dans le cadre de ses financements de projets, le fonds de dotation s’est notamment penché sur le sort des fous de Bassan.
En 2022, en France, l’unique colonie de fous de Bassan, qui comptait plus de 20 000 couples en 2021, a subi une perte considérable, avec plus de la moitié des couples reproducteurs décimés par la grippe aviaire (IAHP).
Une convention a donc été nouée avec le Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CNRS, Université Montpellier, EPHE, IRD pour préciser les processus de transmission des virus de l’IAHP au sein et entre colonies, ainsi que les conséquences sur les populations.
Les fonds apportés permettront à ce programme scientifique de collecter des données précises sur les déplacements de fous de Bassan grâce à l’utilisation de balises GPS installées sur les oiseaux et à l’analyses de prélèvements biologiques réalisés sur le terrain. Ces balises suivront les oiseaux pendant environ 3 mois après leur déploiement, qui se fera sur deux saisons de reproduction. Des tests sérologiques permettront de retracer l’histoire d’exposition des individus au virus de l’IAHP.
« Le soutien de Ceva Wildlife Research Fund pour ce projet va nous permettre d’acquérir des informations importantes pour la conservation d’une espèce telle que le fou de Bassan, dont les populations ont été affectées par l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène. Outre des données sur les déplacements des individus, nous rechercherons des anticorps spécifiques du virus afin de déterminer la proportion des individus s’étant reproduit en 2023 qui ont été infectés par le virus en 2022. Ces travaux nous permettent de mieux évaluer les effets d’une telle maladie sur la faune sauvage », commente le Dr Thierry Boulinier, Directeur de Recherche CNRS au CEFE.
Contribuer à la connaissance sur le Pangolin pour assurer leur survie

Ce mammifère reste entouré de mystères. Malgré son apparence fascinante, les habitudes, les comportements et les besoins du pangolin sont encore peu connus. Cela a pour conséquence de freiner les efforts de conservation et le développement de stratégies de préservation efficaces, puisque lorsque des associations parviennent à les sauver des mains des braconniers, ils ne survivent pas à leur réintroduction faute de connaissances suffisantes. Ces recherches constituent donc une opportunité unique pour percer les secrets de leur existence, assurer leur survie en facilitant notamment leur réintroduction.
En apportant un soutien décisif à cette initiative, le Ceva Wildlife Research Fund confirme son engagement en faveur de la préservation des espèces menacées et de l’avancement de la recherche sur les espèces sauvages.
À cette occasion, Dr. Marc Prikazsky, Président du Ceva Wildlife Research Fund a déclaré : « Je suis particulièrement fier de célébrer ce premier anniversaire aux côtés de celles et ceux qui ont contribué à cette aventure permettant la réalisation de projets ambitieux œuvrant pour la préservation et la santé des animaux sauvages. L’année 2024 s’annonce également très exaltante. Le financement de nouveaux projets est à l’étude. Il y a encore beaucoup à faire, c’est pourquoi nous serions ravis d’accueillir de nouveaux partenaires à nos côtés pour faire avancer des programmes de recherche appliquée, dédiés à la santé de la faune sauvage. »
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